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]]>Campus Montréal, ce grand projet de société, se définit par le caractère particulier de Montréal et a été pensé à l’image des valeurs de la ville : c’est un lieu d’ouverture, d’échange d’idées et de savoir de deux grandes cultures inspirées par le monde francophone et la culture nord-américaine.
Montréal, c’est aussi la capitale universitaire du Canada. Elle accueille le plus grand nombre d’étudiants et de chercheurs au pays, elle récolte le plus de fonds de recherche et le nombre de ses publications scientifiques se compare à celui de Boston qui abrite la prestigieuse université de Harvard, membre de l’Ivy League.
Enfin, Montréal est également reconnue à l’international. En juillet 2013, une analyse publiée par The Economist lui a attribué le premier rang mondial comme destination pour un étudiant étranger qui souhaite faire des études universitaires. De plus, les établissements de Campus Montréal forment le seul complexe universitaire francophone d’Amérique à figurer dans le groupe des 100 meilleures universités du monde.
Il va sans dire que j’étais inspiré quand j’ai dû répondre à la question de François Cardinal : « Montréal vit des moments difficiles, mais elle possède assez d’atouts pour rebondir rapidement. Comment relancer la métropole? »! Les Éditions La Presse ont gentiment accepté que je reprenne dans ce blogue ma réponse à cette question.
Une ville fière qui a du caractère
La signature de Montréal au début des années 80 était : La fierté a une ville. Ces jours-ci, nous sommes loin de cette époque où, à peine quelques années après la construction du métro, l’inauguration de l’Expo 67, l’arrivée du baseball majeur avec nos Expos de Montréal et les Olympiques de 1976, tous les rêves étaient permis.
Aujourd’hui, cette ville unique considérée comme la seule ville « améropéenne » de notre continent peut sembler en panne de fierté… Jour après jour, on fait état des problèmes de gouvernance, des rues remplies de nids-de-poule et du comportement de nos gestionnaires.
Avant de perdre espoir, il faudra prendre une grande respiration et se demander : « À la veille de son 375e anniversaire, Montréal peut-elle retrouver sa magie qui en fait une ville unique en Amérique du Nord? » Pour répondre, il faudra d’abord revoir notre amalgame de traditions, de modernité, d’audace, de diversité, de créativité et de réussites. Peut-être Montréal a-t-elle encore beaucoup à offrir? Se peut-il que Montréal soit l’un des secrets les mieux gardés de la planète sans que nous sachions le reconnaître? Que les manchettes des journaux des derniers temps cachent une réalité fort attachante et prometteuse? Se peut-il que vivre à Montréal soit quelque chose d’unique et d’enrichissant?
Montréal n’a peut-être pas l’envergure de Londres, de Paris, de Rome ou de New York, mais chaque ville a son histoire. Notre Montréal unique, qui loge en bordure de l’incontournable fleuve Saint-Laurent, qui est le domicile de commerçants, de créateurs, de rêveurs et d’explorateurs depuis plus de trois siècles et qui est devenue la terre d’accueil de milliers d’immigrants à la recherche d’un monde meilleur, définit bien l’essence de notre métropole.
Aujourd’hui, Montréal est une ville de savoir, de design et de créativité, en plus d’être la première ville universitaire au Canada. Nous avons développé avec succès deux grands réseaux (francophone et anglophone) en santé et en éducation de calibre mondial tandis que nos artistes, qui sont l’expression de nous-mêmes et par conséquent nos meilleurs ambassadeurs, prennent leur place dans le monde. Que ce soit le Cirque du Soleil, nos festivals, nos musiciens, dramaturges, et chanteurs de tous genres, nos écrivains, nos comédiens, ou encore nos artistes peintres, ils font tous leur marque ici et ailleurs au même titre que nos entrepreneurs qui œuvrent dans des secteurs d’avenir et de pointe.
Il fait bon vivre ici dans nos quartiers qui se distinguent par leur variété, leur caractère et leur qualité de vie. Nos pistes cyclables, nos magnifiques parcs, notre belle montagne avec son oratoire et ses universités, notre Quartier des spectacles, nos nombreux musées, notre port d’eau qui attire le commerce et le loisir, nos restaurants qui se démarquent par leur originalité en gastronomie et leur ambiance… tous ces atouts font de vivre et visiter Montréal une expérience unique et inoubliable.
Tout récemment, au retour d’un séjour professionnel à New York, j’ai décrit Montréal comme le New York du nord. Pourquoi? Parce que tout comme New York, Montréal est avant tout une ville qui a du caractère et qui vit à l’année au cycle de ses saisons. Sa beauté s’exprime surtout par ses valeurs, qui se définissent par la cohabitation de deux grandes cultures (française et anglaise) ainsi que par la diversité de ses citoyens et leur créativité.
Vivre Montréal et être Montréalais, c’est célébrer cette créativité qui nous entoure et c’est aussi vivre dans une ville sécuritaire. C’est accueillir comme une richesse la diversité et le pluralisme. C’est s’exprimer naturellement en français avec l’assurance et la fierté d’être dans la plus grande ville francophone au monde hors de France. C’est aussi la ville la plus naturellement bilingue sur le continent. C’est le contact avec les cultures et les langues d’ailleurs, sans oublier notre grande ouverture à l’international. C’est croire au savoir, avoir des rêves et avoir la conviction qu’on peut faire une différence ici et partout sur la planète.
C’est cela une ville qui a du caractère. Montréal… il y a de quoi en être fier!
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]]>The post Campus Montréal : Objectif 500 M$ appeared first on Campus Montréal.
]]>Les dons philanthropiques ne serviront pas à couvrir les dépenses opérationnelles des établissements. Les dons serviront à apporter une marge de manœuvre aux chercheurs et aux étudiants pour pousser encore plus loin la portée et l’envergure de leurs travaux. Le philanthrope devient ainsi un investisseur dans la société; le donateur, un visionnaire. Chaque dollar deviendra un levier, chaque investissement deviendra un ferment et chaque engagement deviendra un tremplin.
Les 500 M$ seront répartis en 4 domaines d’application, soit les bourses d’excellence et de recrutement, la recherche, les infrastructures et le milieu de vie.
Des bourses pour soutenir et recruter les talents
Campus Montréal est un investissement à faire maintenant pour se doter d’une relève innovante et pleinement outillée pour affronter les défis du monde d’aujourd’hui et de demain. Une portion de l’argent recueilli sera distribuée sous forme de bourses qui serviront à recruter et à retenir les meilleurs talents au monde. Mises ainsi en synergie, ces intelligences vives contribueront à trouver les solutions aux problèmes complexes d’ici et d’ailleurs.
Encourager les innovations et les découvertes
Accueillant le quart des étudiants universitaires du Québec, le campus est le premier pôle de recherche au Québec et le quatrième au Canada. Pour soutenir l’innovation et favoriser les découvertes, la campagne Campus Montréal misera sur les cinq créneaux pour lesquels notre campus se démarque déjà : la santé et la médecine spécialisée; les sciences et les technologies de pointe; l’énergie et le développement durable; l’internationalisation et le pluralisme; la créativité et l’entrepreneuriat.
En regroupant les meilleurs chercheurs, nous préparons le terrain à la recherche-développement de demain et nous formons la prochaine génération d’hommes et de femmes qui joueront un rôle clé dans le développement des sociétés d’ici et d’ailleurs.
Des infrastructures et un milieu de vie hors du commun
Un environnement à la fine pointe de la technologie est un facteur attractif de première importance lorsqu’il s’agit de faire de la recherche, mais aussi d’attirer des étudiants de talents et des chercheurs de pointe. La création de nouveaux espaces permettra d’offrir davantage de lieux d’études et de recherches adaptés aux exigences actuelles, favorisant ainsi les innovations, les découvertes, l’enseignement et le partage des connaissances. Lorsqu’un campus respire la vie et le dynamisme, il devient un espace de rencontres et d’échanges pour l’ensemble de la communauté.
Des retombées concrètes dans un monde concret
Fonds de bourses d’excellence et de recrutement Campus Montréal, Centre d’excellence en innovation et entrepreneuriat, Institut des matériaux de pointe et des nanotechnologies, chaires en santé, MBA Technologique et bibliothèque virtuelle sont quelques-uns des projets qui verront le jour grâce à Campus Montréal.
Imaginez, si nous donnions tous à la hauteur de nos rêves, ce que nous pourrions accomplir ensemble pour la planète.
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]]>Geoff Molson a toujours été un grand passionné de hockey, mais avec l’acquisition d’Evenko, il a développé une nouvelle passion, celle de l’industrie culturelle de Montréal. Il avoue lui-même ne pas être un fin connaisseur de musique, mais quand le hasard l’a mené dans l’industrie du spectacle, sa fibre entrepreneuriale a pris le dessus. Il a saisi la chance de bâtir sa propre entreprise. Sophie Cousineau rapporte ainsi dans son entrevue : « His interest in the music industry is rooted in what he calls his entrepreneurial spirit. Evenko was a “coincidence” – something that came with the prized hockey team he dreamed of owning since he was a boy. But the Canadiens are a mature business, and this is a chance for Mr. Molson, who has worked for multinationals such as the family-controlled Molson Coors Brewing Co. or The Coca-Cola Co., to build something of his own. »
En plus d’être un entrepreneur aguerri, Geoff Molson est un homme de famille avec quatre enfants, dont trois garçons. Il a choisi sa voiture pour pouvoir transporter quatre sacs de hockey et il assiste à presque tous les entraînements et parties de ses enfants. Par ailleurs, ses valeurs familiales vont au-delà de sa présence auprès des siens, elles renforcent son sens de l’entrepreneuriat et son désir de réussite. Il a d’ailleurs confié à Sophie Cousineau l’importance qu’il donne à ces valeurs pour la continuité de la famille Molson: « I am from the seventh generation [of Molsons] and there is an eighth one, too. I am building a business that hopefully will stay in our family for another generation. And the stronger I make it, the better are the chances. »
Ce portrait de Geoff Molson permet certes de découvrir un grand entrepreneur, mais aussi un père passionné pour qui sa famille est une source de motivation à se dépasser et réussir. Dans l’esprit de la rentrée, Campus Montréal vous invite à suivre vos passions et vos valeurs dans la réalisation de vos projets et en profite pour vous souhaiter une bonne rentrée scolaire!
L’article de Sophie Cousineau est disponible en ligne sur le site du Globe and Mail. Nous vous invitons à le lire pour en apprendre plus sur Geoff Molson.
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]]>The post Luc Beauregard : pionnier, innovateur, homme de convictions appeared first on Campus Montréal.
]]>Luc Beauregard représente un modèle pour les jeunes de tous les âges, et c’est pourquoi je tiens à lui rendre hommage. Son parcours est un modèle d’engagement, une valeur chère à Campus Montréal comme l’a si bien dit la Chancelière de l’UdeM, Louise Roy, dans son billet. Tout au long de sa vie, Luc s’est engagé au sein de sa profession, mais aussi dans les secteurs culturel, politique, social et dans le monde des affaires. Cette année, il présidait le comité exécutif du cabinet de campagne de la Fondation du Centre hospitalier de l’Université de Montréal et il était toujours très actif auprès de Relations publiques sans frontières, une organisation extraordinaire qu’il a fondée il y a quelques années.
Homme d’affaires aguerri, Luc a été le pionnier de l’industrie moderne des relations publiques. Je dis bien — industrie. Plusieurs ont été inspirés par la vision de Luc Beauregard et désormais, firmes et relationnistes ont pignon sur rue au Québec, et certains font leur marque bien au-delà de la province.
Aujourd’hui, il est impossible de faire des affaires sans tenir compte de l’environnement social, de l’impact des communications, des médias et de l’univers technologique. Luc a lancé son entreprise bien avant la multiplicité des tribunes médiatiques et de l’internet. Il a su ensuite préparer son entreprise pour les nombreux virages amorcés depuis, ainsi que conserver une position de meneur dans l’industrie – c’est la signature du grand innovateur qu’il était.
Je me souviendrai toutefois, d’abord et avant tout, de l’homme de convictions que j’ai connu. Peu importe la cause, si Luc y croyait, il s’y engageait avec toute la passion et la profondeur de ses convictions. Ce sont deux caractéristiques qui ont marqué sa carrière et son cheminement de vie.
Luc Beauregard était un grand homme, sa prestance physique n’égalant que celle de son caractère. Homme de famille (quelle réussite à cet égard!), homme de communauté, il a été reconnu par ses pairs en recevant de nombreux prix dans l’industrie des communications et des relations publiques. Il a aussi été nommé membre de l’Ordre du Canada en 1996 et chevalier de l’Ordre national du Québec, en juin 2013. Tout récemment d’ailleurs, Jacqueline Cardinal, biographe et professionnelle de recherche aux HEC Montréal, et Laurent Lapierre ont publié la biographie Luc Beauregard. Le pari de la vérité.
En pensant à son cheminement exceptionnel, on réalise à quel point il va nous manquer. Grâce au parcours qu’il a tracé, il a su inspirer des individus de tous les domaines d’activité et continuera à inspirer les générations à venir – c’est la marque de son leadership. Communauté étudiante de Campus Montréal, prenez note! Luc Beauregard fut un pionnier, un innovateur et un homme de convictions. C’est une bonne recette pour réussir sa vie.
Campus Montréal se joint à sa famille et à ses nombreux admirateurs pour lui dire — MERCI.
John Parisella
(Fait à souligner, Luc et son équipe furent à l’origine de la signature « Campus Montréal ».)
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]]>The post Opto-Réseau, une véritable inspiration pour les PME appeared first on Campus Montréal.
]]>Ce don permet à plusieurs optométristes et opticiens d’Opto-Réseau de se souvenir de leur alma mater. Ces professionnels contribuent, du même coup, à maintenir le leadership de leur École en matière d’enseignement et de recherche en optométrie. Fondée en 1910, l’École d’optométrie de l’Université est la plus ancienne institution de formation en optométrie en Amérique du Nord à détenir un statut universitaire. Elle est aussi l’unique institution de langue française au Canada dans le domaine, et la seule dans l’ensemble de la francophonie à décerner un doctorat professionnel en optométrie (O.D.). Agréé par l’Accredition Council on Optometric Education (ACOE), ce programme de doctorat habilite ses diplômés à pratiquer partout en Amérique du Nord.
Pour Campus Montréal, le geste d’Opto-Réseau fait figure d’inspiration et d’exemple qui pourrait inciter les quelque 125 000 PME du Québec à investir dans les talents de notre cité universitaire.
Plusieurs de ces entreprises ont été fondées ou sont dirigées par des diplômés de HEC Montréal, Polytechnique Montréal ou l’Université de Montréal. Un grand nombre d’entre elles emploient des diplômés et comptent sur la qualité de leur formation pour croître et prospérer. Or, ces mêmes établissements ont aujourd’hui besoin de l’appui des PME du Québec. Pourquoi ? Parce que notre complexe universitaire concurrence les autres grands campus d’enseignement et de recherche au monde – et qu’il faut se serrer les coudes pour relever des défis de plus en plus complexes dans un contexte où la mondialisation s’accélère.
Comme Opto-Réseau, les PME de Montréal et du Québec peuvent faire la différence. Elles peuvent injecter des dizaines de milliers de dollars qui permettront à Campus Montréal de mettre de l’avant les projets les plus porteurs et les bourses d’excellence nécessaires pour attirer et faire rayonner les meilleurs talents.
Chaque fois que Campus Montréal s’approchera de son objectif – 500 millions de dollars, c’est l’ensemble des PME du Québec qui en bénéficiera, car nous évoluons dorénavant dans un contexte où le capital humain constitue la ressource la plus convoitée dans la plupart des domaines d’activité.
Merci à Opto-Réseau, et bienvenue aux PME qui veulent investir dans le développement des talents.
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]]>The post L’indispensable philanthropie appeared first on Campus Montréal.
]]>J’ai d’abord dit aux quelques centaines de professionnels réunis pour venir m’écouter qu’ils n’étaient pas des « quêteux » lorsqu’ils affinaient leurs stratégies de sollicitation auprès de différents publics donateurs. Je les ai plutôt comparés à de véritables missionnaires ou ambassadeurs, des gens porteurs d’une cause à expliquer, à défendre, à débattre parfois, comme c’est le cas au Québec actuellement pour les universités. J’ai aussi souligné les exigences reliées à ce travail. Les professionnels en philanthropie sont des gens engagés, des pédagogues, des innovateurs, des diplomates capables de nouer des relations d’affaires durables et satisfaisantes avec plusieurs publics.
Évidemment, j’ai abordé la problématique des universités ici et ailleurs dans le monde. La vitalité de nos universités est devenue, aujourd’hui, un enjeu planétaire. Nous en prenons toute la dimension avec Campus Montréal : nous nous mesurons à d’autres établissements dans un marché mondial de formation et de recherche de pointe.
Je pense que la philanthropie n’échappe pas au contexte très actuel de changement qui affecte toutes les sphères de l’activité humaine. La philanthropie est en évolution. Les donateurs donnent plus stratégiquement. Ils font plus qu’un don, plus qu’une transaction, ils visent des changements, des améliorations, des valorisations, parfois même, une contribution à la réalisation d’un rêve.
Cette philanthropie en évolution exige de l’audace, de l’innovation, autant dans les projets à proposer que dans la façon de communiquer avec les donateurs, modestes et grands. Et je sens que le timing actuel est bon, parce qu’on assiste actuellement à l’émergence d’une véritable culture philanthropique au Québec.
Dans ce contexte, Campus Montréal va chercher à renforcer les liens avec les diplômés. Il y a là un vaste espace à occuper. Par exemple, les différences culturelles entre les anglophones et les francophones sont riches d’enseignement. Traditionnellement, les contributions des entreprises, fondations et corporations représentent plus des deux tiers des dons privés aux trois établissements de Campus Montréal. C’est dire que contributions des individus représentent environ le tiers des dons. Or, à peu de choses près, c’est la réalité inverse pour la philanthropie canadienne en général.
Inutile de dire que la campagne Campus Montréal mettra tout en œuvre pour sensibiliser les quelque 350 000 diplômés du complexe universitaire, en commençant par mettre à profit une stratégie web qui s’inspire de celle qui a contribué à la première élection de Barack Obama.
Cette indispensable, essentielle et continue philanthropie, c’est ce que j’appelle aujourd’hui the new normal, le nouveau mode d’emploi pour conserver nos acquis et demeurer dans le peloton de tête des sociétés savantes. La planète en a bien besoin. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si nous avons choisi de représenter Campus Montréal par la signature « Des talents. Une planète. »
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]]>Et l’année 2013 commence magnifiquement ! En effet, la Banque Nationale annonce aujourd’hui une contribution de 10 millions de dollars à Campus Montréal. Il s’agit de la plus importante contribution philanthropique de toute l’histoire de la Banque.
Ce don philanthropique sera dédié à l’entrepreneuriat, au repreneuriat et aux familles en affaires. C’est dire que les étudiants de Campus Montréal – HEC Montréal, Polytechnique Montréal et Université de Montréal – auront accès à de nouvelles ressources et initiatives toutes reliées à l’entrepreneuriat, une réalité hautement contributive au développement du Québec et à la création des futurs emplois.
À l’instar des chefs d’établissements, je me permets, au nom des étudiants, des professeurs, des chercheurs et du personnel de soutien et d’encadrement des trois institutions, de remercier sincèrement le conseil d’administration et la haute direction de la Banque, pour ce geste philanthropique hors du commun au Québec.
J’espère du même souffle que l’initiative de la Banque inspirera d’autres grands partenaires de notre communauté. Nous figurons au palmarès des meilleures universités au monde. C’est un rang qui nous honore, mais qui renferme une exigence de tous les instants. Pour demeurer parmi les meilleurs, l’apport philanthropique est indispensable.
La nouvelle année démarre bien : souhaitons que l’envolée se poursuive. C’est en investissant dans le talent d’ici que nous ferons notre place dans le monde.
Et bonne année 2013 !
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]]>C’est une belle journée que celle d’aujourd’hui. Nous annonçons le début de la grande campagne de financement de Campus Montréal. C’est une aventure qui durera aussi longtemps qu’il le faudra : nous sommes aussi patients qu’ambitieux ! Elle vise à recueillir 500 millions de dollars. Nous avons déjà des engagements pour une proportion de près de 40 % de l’objectif, c’est plus qu’encourageant !
Pourquoi faire une campagne de financement en 2012 ? Parce qu’il en coûte cher pour demeurer parmi les meilleurs.
Les 3 établissements réunis sous Campus Montréal – HEC Montréal, Polytechnique Montréal et l’Université de Montréal – sont vraiment parmi les meilleurs. Ensemble, ils se classent dans le 1er pour cent des meilleures universités au monde. Quand on sait qu’il y a près de 15 000 établissements universitaires sur la planète, il y a de quoi être fiers !
Mais la concurrence internationale est forte. Les grandes puissances mondiales, tout comme les pays émergeants, ont compris le rôle crucial des universités pour leur développement social, culturel et économique. Aux États-Unis, les universités dépensent 30 % de plus par étudiant que les universités canadiennes. En France, malgré l’austérité, on se prépare à investir plus de 7 milliards d’euros dans une dizaine de campus pour améliorer l’attractivité des meilleures universités françaises. La Chine compte 38 universités. D’autres pays emboîtent le pas et investissent de façon importante en éducation supérieure.
Comme vous le voyez, nous faisons partie d’un club sélect, mais de plus en plus exigeant. C’est pour cela que Campus Montréal existe. Pour maintenir et améliorer notre position. C’est une bonne nouvelle pour Montréal, et c’est un grand projet porteur pour le Québec.
L’avenir est à nous. L’avenir est aux gens de talent. Le talent est la ressource la plus convoitée dans le monde. C’est le talent qui fait la vraie richesse des nations. Et les universités sont des pépinières de talents. Investir dans l’université coûtera cher, mais le coût de ne rien faire sera encore plus élevé.
Pour demeurer parmi les meilleurs, l’apport philanthropique est essentiel. La philanthropie donne une plus value aux activités des chercheurs et des étudiants. C’est souvent cette plus value qui fait la différence entre un département ou une faculté de pointe et un autre qui ne l’est pas. La philanthropie, c’est la bougie d’allumage qui permet de démarrer plus vite. Mais elle fait davantage, parce qu’elle dépasse l’argent.
La philanthropie universitaire est un gage de confiance. Confiance dans l’avenir. Confiance dans notre capital humain. Confiance dans les avancées de la connaissance. Confiance dans la force du savoir et de l’innovation. Confiance dans nos talents. Dans notre contexte d’incertitude économique, difficile de trouver meilleur investissement !
Parlant d’investissement, Campus Montréal ne s’éparpillera pas. Nous allons concentrer les fonds privés dans 5 créneaux. Ce sont des secteurs où nous excellons déjà, des domaines où nous sommes déjà reconnus mondialement : santé et médecine personnalisée ; sciences et technologies de pointe ; énergie et développement durable ; internationalisation et pluralisme ; créativité et entrepreneuriat. Je reviendrai sur ces créneaux dans mon prochain blogue, ils renferment des découvertes fascinantes.
Évidemment, il y a une grande condition pour que tout cela fonctionne : il faut croire que l’avenir est à nous !
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