Rappelons que ce complexe d’enseignement et de recherche regroupera le Pavillon des sciences de l’Université de Montréal, le Pavillon de génie de Polytechnique Montréal, des partenaires institutionnels et industriels ainsi que l’Institut des matériaux de pointe et des nanotechnologies de l’Université de Montréal et de Polytechnique Montréal, un autre projet phare de la Grande campagne de financement.

Un campus aux objectifs ambitieux

« Le Site Outremont ira au-delà du simple développement d’un campus, précise Yves Beauchamp, directeur général du développement du Site Outremont. L’idée n’est pas de déplacer les actifs qui sont actuellement sur la montagne et de les implanter dans un nouvel environnement, mais plutôt de saisir l’opportunité qui nous est offerte de suivre les meilleures pratiques de développement d’un campus urbain intégré. Un campus où existeront de réelles synergies entre les étudiants, les professeurs, les chercheurs, mais aussi avec les entreprises et les partenaires universitaires étrangers, tout en offrant un milieu de vie de qualité. »

L’objectif principal du projet consiste à bâtir un lieu d’apprentissage et de recherche inspirant et intégré à la communauté, afin de développer le plein potentiel des étudiants et de stimuler leur capacité d’innovation, de créer une synergie interdisciplinaire, de favoriser les collaborations entre les chercheurs, de multiplier les occasions de maillage entre la recherche et l’industrie et de faciliter le transfert des connaissances.

À terme, le Site Outremont aura pour effet de resserrer les liens entre l’université et la société et de redéfinir notre capacité à innover. M. Beauchamp croit d’ailleurs que le nouveau campus viendra certainement consolider la position de Montréal comme ville universitaire internationale : « La cohabitation de ces différentes composantes créera un pôle d’excellence d’envergure mondiale, où la concentration de chercheurs, d’étudiants, de brevets et de travaux de recherches sera la plus importante au pays. »

Un quartier créatif et innovant

Selon M. Beauchamp, un quartier créatif et innovant est théoriquement constitué d’espaces urbains productifs, qui bénéficient d’un écosystème d’innovation dans lequel les institutions, les universités et les entreprises interagissent avec l’environnement social et culturel, de manière à générer des retombées positives pour tous les acteurs.

Le développement du Site Outremont s’inspirera donc des meilleures pratiques de quartiers et de campus créatifs et innovants, tels que le 22 Barcelona ou le Giant Innovation Campus à Grenoble, où les campus sont intégrés à la communauté qui les entoure, selon une approche fondée sur six vecteurs : apprendre, chercher, créer/innover, vivre, travailler et divertir.

« En intégrant les dimensions économique, sociale et culturelle de l’environnement où les campus sont implantés, on introduit une nouvelle dynamique qui vient nourrir les activités de tous les acteurs qui y sont liés de près ou de loin. On favorise l’innovation dans tous les sens du terme et non seulement l’innovation technique », précise-t-il.

Les communautés créatives : une valeur ajoutée!

Les trois premiers vecteurs sont généralement présents dans les campus universitaires traditionnels, où l’on retrouve des fonctions d’enseignement et de recherche, qui mènent à l’innovation. « Mais les volets vivre, travailler et divertir ne se retrouvent que dans les quartiers, d’où l’importance d’intégrer le projet académique à son environnement immédiat. Et celui du Site Outremont est assez exceptionnel! D’une part, parce que le campus est situé aux frontières de plusieurs arrondissements (d’Outremont, de Rosemont-Petite-Patrie, de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension et Ville de Mont-Royal) et d’autre part, parce qu’on y retrouve un tissu social formé par des communautés créatives, qui contribuent à propulser Montréal à l’avant-scène des villes innovantes. »

En effet, des communautés créatives d’artistes et d’entrepreneurs, comme celles que l’on retrouve au Mile-End, au Mile-Ex (Parc-Extension) et dans le quartier des architectes, plus au Nord, enserrent déjà le Site Outremont. « Quand on regarde les autres initiatives de campus intégré à travers le monde, on constate qu’ils font des pieds et des mains pour créer des environnements qui attirent et facilitent l’installation de ces communautés, tandis que pour nous, elles y sont déjà! »

Minimiser la gentrification sociale et économique

Chaque fois qu’un environnement plus déstructuré attire des artistes, des entrepreneurs et des gens issus de la culture underground pour former un bouillon de culture et d’affaires, le développement économique s’y accélère, les loyers montent en flèche et la communauté quitte le quartier. L’Université de Montréal est consciente que l’équilibre qui règne dans cet espace urbain doit être géré pour minimiser la gentrification économique et sociale.

« La Ville de Montréal nous permet de créer des logements sociaux avec une thématique entrepreneuriale et artistique, précise M. Beauchamp. Nous travaillons également avec les arrondissements voisins et les acteurs économiques et sociaux sur des mécanismes qui viendront ralentir la possible gentrification. »

Site Outremont : un projet pour tous

Ce projet aura aussi des répercussions positives sur le développement économique, culturel et social de Montréal, du Québec et du Canada. Il stimulera la création de partenariats en enseignement et en recherche, le développement économique et la création d’emplois, l’offre immobilière à proximité des lieux d’enseignement et de recherche et la création d’un milieu de vie stimulant. Pour la communauté universitaire, il représente un pouvoir d’attraction, de rétention et de rayonnement international. Le secteur bénéficiera d’un gain en espaces verts, d’une planification immobilière rigoureuse et d’un enrichissement de la qualité de vie – bref, d’une revitalisation d’un espace industriel d’une autre ère.

« En conjuguant les forces vives des chercheurs et des étudiants avec celles des entrepreneurs, des artistes, des commerçants et des autres intervenants de ce quartier, les établissements et leurs partenaires amorcent un élan économique, culturel et social extraordinaire qui bénéficiera à tout le Québec et au-delà de nos frontières », conclut John Parisella, directeur exécutif de la campagne de financement Campus Montréal.

Pour en savoir davantage :

www.siteoutremont.umontreal.ca

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Cet étudiant de 3^e année n’a pas chômé depuis le début de ses études et a maintenu ses multiples engagements. Dès l’hiver 2013, il est devenu membre du Comité HEChange pour l’accueil et l’intégration des étudiants internationaux. Il a également accepté le poste de vice-président marketing pour la Société de Relations d’Affaires (SRA), la plus vieille association de HEC Montréal.

En plus de son engagement à HEC Montréal, Alexandre, qui se définit comme un homme aux mille et un projets, prend son rôle de Carabin à cœur. Pour lui, être un Carabin, ce n’est pas seulement performer dans son sport et ses études. C’est aussi être un ambassadeur qui porte fièrement le nom de son équipe sportive et qui s’engage dans la communauté, ce qu’il a fait dès mai 2013 en organisant une visite des joueurs de l’équipe de football auprès des enfants du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine. « Le titre d’étudiant-athlète des Carabins nous confère, selon moi, un certain pouvoir d’influence. Ce n’est pas de la prétention, j’étais moi-même impressionné par les athlètes quand j’étais jeune. Ce pouvoir, nous devons l’exercer à bon escient, en donnant l’exemple. »

Alexandre avait vu juste puisque son projet a connu un vif succès. Il a reçu tellement de réponses positives de ses camarades qu’il a dû choisir les étudiants-athlètes selon leur ancienneté au sein de l’équipe! Cette année, avant les Fêtes, Alexandre a organisé une autre activité au CHU Sainte-Justine pour créer des cartes de souhaits avec les enfants. Malheureusement, pour une raison hors de son contrôle, l’événement a été annulé la veille. Toutefois, cet écueil n’a pas arrêté Alexandre. « J’avais plus de 80 Carabins mobilisés provenant de presque toutes les disciplines sportives. Il fallait trouver une façon de mettre leur générosité à profit! » a-t-il déclaré lorsqu’il a appris la nouvelle. Persévérant, il a appelé l’école primaire Notre-Dame-des-Neiges, dans le quartier Côte-des-Neiges, pour organiser des activités avec les enfants. Il a lui-même fait la captation vidéo de la visite pour en faire un montage qui était disponible en ligne la journée suivant l’activité. Quelques jours après, il était dans les studios de 105.7 rythme FM pour en parler lors de leur émission du matin.

En plus de faire rayonner les valeurs des Carabins et d’apporter un moment de bonheur aux enfants, ces activités comportent un autre avantage. En effet, elles favorisent « l’esprit d’équipe » en permettant aux différents étudiants-athlètes de se connaître et de collaborer. D’ailleurs, cette année, les Carabins des différentes disciplines étaient souvent présents aux matchs ou aux compétitions de leurs compagnons.

Passionné par l’évènementiel, le spectacle, le marketing et la psychologie en entreprise, Alexandre souhaite actuellement orienter sa carrière vers le « renforcement d’équipe ». Pour sa spécialisation entrepreneuriale, il doit développer un projet personnel. Il veut donc mettre sur pied une agence d’événements corporatifs spécialisée en renforcement d’équipe, une démarche qu’il juge utile en entreprise puisque le resserrement de liens augmente la productivité. D’ailleurs,  il s’en est également inspiré dans sa vie personnelle. Quitter sa ville natale, sa famille et ses amis a été un choix difficile, mais il voulait relever le défi de se bâtir un nouveau réseau. Et il a réussi grâce à ses différents engagements. Voulant devenir entrepreneur, il a vite compris l’utilité d’avoir de bonnes relations et un réseau solide. « Je veux être un mobilisateur, quelqu’un qui saura toujours impliquer les bonnes personnes dans mes projets pour que chacun y trouve son compte. »  De plus, Alexandre a été choisi pour faire partie de la première cohorte du Parcours entrepreneurial Rémi-Marcoux. Cette formation universitaire, possible grâce à un don majeur de 2,5 millions $ de Monsieur Rémi Marcoux et de TC Transcontinental, effectué dans le cadre de la grande campagne Campus Montréal, outillera Alexandre pour réaliser son souhait.

Ce jeune homme ambitieux aux multiples talents vise à mettre sur pied un comité pour développer d’autres activités communautaires. Pour Alexandre, « être heureux, c’est aider les autres »! En plus d’être un modèle d’engagement étudiant, sa définition du bonheur a de quoi en inspirer plusieurs. Bon succès Alexandre!

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