Le 22 novembre dernier, le gouverneur général du Canada, Son Excellence le très honorable David Johnston, a reconnu l’importante contribution de certaines personnalités au rayonnement de la société canadienne en leur remettant l’Ordre du Canada, qui se veut la plus haute récompense du gouvernement canadien de distinctions honorifiques. Les récipiendaires, provenant de divers milieux, sont sélectionnés pour leur dévouement exceptionnel envers la communauté ou pour une contribution extraordinaire à la nation. Jacques Ménard, un ami cher, figurait parmi les personnes d’exception qui ont été honorées.
J’ai connu Jacques Ménard en 1980. À l’époque, il progressait à une vitesse fulgurante dans le monde des affaires. La suite de sa carrière et son parcours impressionnant sont connus de tous. Il est maintenant président du conseil de BMO Nesbitt Burns et président de BMO Groupe financier Québec. En plus de sa réussite professionnelle, il est un leader dans la communauté des affaires de Montréal et s’implique dans plus d’une cause.
D’ailleurs, en ce moment, il s’intéresse particulièrement à la persévérance scolaire. En 2008, il a publié un livre intitulé Si on s’y mettait… et, dans la foulée de ce livre, il a créé le Groupe d’action sur la persévérance et la réussite scolaires, composé de 28 membres en provenance de ministères du gouvernement du Québec, du milieu des affaires et d’organismes œuvrant dans des domaines reliés à la persévérance scolaire. Ce groupe a d’ailleurs produit le rapport Savoir pour pouvoir. Dans l’avant-propos de ce rapport, il démontre clairement que la persévérance scolaire lui tient à cœur et explique son importance pour les jeunes : « La persévérance scolaire n’est rien de moins que le sauvetage de nos enfants… Une volonté de les voir éviter des perspectives de pauvreté, d’ignorance, d’exclusion et de détresse qui pourraient les guetter s’ils se marginalisaient en décrochant. » Il a publié par la suite deux livres sur le sujet : Au-delà des chiffres… une affaire de cœur et Réussir : Aller au bout de ses rêves.
Comme plusieurs, je respecte Jacques en tant qu’homme d’affaires, mais également pour son parcours remarquable. Mais pour moi, Jacques est avant tout un homme de famille, un homme engagé, un homme de convictions et un homme de résultats. D’ailleurs, j’ai toujours dit que c’est le seul homme d’affaires que je connaisse qui pourrait être premier ministre. Il va sans dire qu’il est digne de son titre de Compagnon de l’Ordre du Canada, distinction qu’il a obtenue pour son engagement citoyen exemplaire et qui souligne son travail de bénévole.
Jacques a de nombreuses qualités, mais ce qu’il faut retenir, c’est qu’il est un modèle pour les générations futures. Grâce à son travail de promotion de la persévérance scolaire et à son engagement auprès des jeunes, il leur ouvre la voie de la réussite. Bravo, cher ami Jacques!
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