La pérennité des PME montréalaises : Une question de savoir-faire

21 janvier 2014, 18h04

Le 22 janvier 2014, Campus Montréal a organisé un événement tout à fait particulier. Certains pensent que les universités et les PME sont sur deux planètes différentes. Pour prouver le contraire, elles ont été réunies lors du midi-conférence « La pérennité des PME montréalaises : Une question de savoir-faire », portant sur la pérennité des PME et le rôle unique que jouent les universités pour les soutenir dans leur développement.

La campagne Campus Montréal a lancé un appel à la philanthropie il y a un an avec l’objectif d’amasser 500 millions $. Cette grande campagne est aussi une occasion pour les établissements de renforcer les liens avec la communauté. La création de cet événement était une opportunité pour démontrer que les PME et les universités ont tout intérêt à resserrer les liens entre elles. C’est ce qui ressort de la table-ronde à laquelle ont participé Mme Christiane Germain et M. Gaétan Frigon, deux entrepreneurs de talent, et M. Michel Patry, directeur de HEC Montréal.

Je tiens à remercier chaleureusement M. Amir Karim, membre du cabinet de Campus Montréal, qui a initié ce midi-conférence et qui a accepté de publier ce billet de blogue adapté du discours qu’il a prononcé lors de l’événement.

 

Mon nom est Amir Karim et je suis le vice-président, développement des affaires de Polykar, une entreprise familiale fondée ici au Québec il y a 27 ans par mes deux parents et qui est devenue aujourd’hui un des principaux acteurs au Canada dans la fabrication de sacs en plastique et d’emballage alimentaire. Notre entreprise a également développé une expertise dans la fabrication de sacs pour le compostage et dans le recyclage des matières plastiques.

Je suis membre du cabinet de campagne de Campus Montréal parce que je suis un diplômé MBA de HEC Montréal, mais surtout, parce que je crois profondément dans la tradition de redonner à son alma mater et de m’engager à améliorer le sort de la société dans laquelle on vit.

Mesdames et Messieurs, le 3 janvier dernier, le journal La Presse avait comme titre que « Le Québec en mal de mécènes ». Pour moi, l’évènement d’aujourd’hui sert à démontrer que le défi que nous avons au Québec n’est pas un manque de générosité, mais possiblement que nous ne portons pas assez d’attention aux entrepreneurs et aux professionnels qui forment le tissu économique très unique du Québec. Une autre facette qui prouve que nous sommes vraiment une société distincte!

Tout comme moi, vous êtes dans cette salle, des entrepreneurs, dirigeants d’entreprises et professionnels qui ont réussi. Pour ma part, je sais que cette réussite est notamment due à l’éducation que j’ai reçue. Nous, plus que quiconque, pouvons faire le lien entre la qualité de l’éducation, l’expérience et la réussite.

Vous comprenez aussi que dans la société de connaissances dans laquelle nous vivons de plus en plus (ce que les Anglais appellent ‘’the knowledge society’’), nous nous devons d’avoir des institutions universitaires de classe mondiale si on veut que le Québec soit à l’avenir une des sociétés les plus prospères de la planète.

C’est pour cela que votre présence en grand nombre aujourd’hui est un acte important, alors que nous désirons bâtir ce lien entre le monde universitaire et les entrepreneurs. Et nous espérons que vous ferez partie de ceux qui vont aider à bâtir Campus Montréal.

Merci de votre présence.

Amir Karim
Vice-président, développement des affaires, Les Industries Polykar Inc.
Membre du cabinet Campus Montréal

 

Je tiens également à remercier tous les dirigeants de PME présents ainsi que les membres de cabinet qui ont contribué à l’événement. Vous étiez près de 200 leaders des affaires et universitaires avec Campus Montréal. Je vous invite à visionner cette vidéo présentant des visages de l’entrepreneuriat de chez nous; vous y reconnaitrez des talents exceptionnels.

John Parisella

Crédit photo : Martin Laprise

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