Il ne faut pas avoir peur de vos convictions

11 décembre 2013, 13h40

Avec le recul, je réalise que mon engagement social a toujours reposé sur mes convictions. Mon intérêt pour le bien commun a guidé mes choix de vie. Il a été le fil conducteur de mon travail, tant en éducation, en politique, qu’en matière de philanthropie.

J’ai eu le coup de foudre pour la politique, lors de l’assassinat de l’ancien président des États-Unis, John F. Kennedy. Après sa mort, je me suis intéressé à tous les événements de la politique américaine et quand son frère Robert s’est lancé en politique, il est tout de suite devenu mon héros. J’ai suivi sa carrière, jusqu’à ce qu’il soit, lui aussi, assassiné. Les Kennedy m’ont inspiré à un point tel, que j’ai décidé d’étudier en sciences politiques!

De l’enseignement à la politique

Par la suite, j’ai toujours su que j’allais faire de la politique, mais je ne savais pas à quel moment dans ma carrière. J’ai commencé par enseigner, pour développer mes talents de communicateur. Je n’ai quitté l’enseignement qu’une dizaine d’années plus tard, lorsque Claude Ryan m’a demandé de me joindre à la permanence du Parti libéral. Je me souviens avoir dit à mes élèves : « Je ne sais pas si je vais revenir à l’enseignement, mais si je reviens, ce sera pour enseigner des choses que j’aurai vécues ».

Quand Robert Bourassa est redevenu premier ministre —rappelons qu’il avait perdu les élections de 1976 —il m’a demandé de devenir directeur général de son parti. J’ai trouvé ça vraiment généreux de sa part, parce que je ne l’avais pas appuyé dans sa course au leadership et je ne l’avais même pas appuyé en 1976, où j’avais voté pour René Lévesque. J’ai passé plusieurs années à travailler avec le gouvernement. Des années qui ont été enrichissantes pour moi, mais difficiles pour ma famille, puisque je vivais trop souvent loin d’eux.

Mission changer le monde!

Je crois en l’engagement citoyen. Je recommande d’ailleurs aux jeunes de s’impliquer, et ce, peu importe le parti politique ou l’organisation. Je préfère travailler avec quelqu’un qui croit en quelque chose de différent de moi, que quelqu’un qui est indifférent.

Dans sa chanson My Way, Frank Sinatra disait qu’il ne faut pas hésiter à nager à contre-courant pour suivre ses convictions! Il faut croire en ce qu’on fait, avoir des projets porteurs et demander aux gens d’investir dans un monde meilleur.

Le slogan de la campagne Campus Montréal est : Des talents. Une planète. Les talents qui sont nos chercheurs, nos professeurs et nos étudiants contribueront à relever les défis les plus complexes des sociétés d’aujourd’hui et de demain et ce, avec une portée planétaire. Si je peux aider, par mon rôle de directeur exécutif de la campagne, à faire des changements, avoir une influence ou faire une différence sur la terre, cela aura été non seulement noble, mais très enrichissant.

Quand je demande de donner pour la campagne de financement de Campus Montréal, je ne me considère pas comme un « quêteux », mais comme un missionnaire. Parce que ce don s’inscrit à l’intérieur de différentes missions : mission éducation, mission jeunesse, mission inventer la planète de demain!

Propos tirés de l’entrevue accordée par John Parisella à l’émission Bonheur partagé de Radio Ville-Marie, le 22 avril 2013.

Pour écouter l’entrevue intégrale :

Entrevue avec John Parisella, à l’émission Bonheur Partagé de Radio Ville-Marie, le 22 avril 2013.

 

Pour lire la suite du dossier :

Page 1 : Mission éducation!

Page 2 : Le bénévolat : un devoir nommé plaisir!

Page 4 : L’engagement social, une richesse

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