Luc Beauregard : pionnier, innovateur, homme de convictions

07 août 2013, 13h55

Il est difficile de trouver les mots pour résumer l’œuvre de Luc Beauregard, qui vient de nous quitter à l’aube de son 72e anniversaire. Certes, en tant que président-fondateur du Cabinet de relations publiques NATIONAL (une filiale du Groupe conseil RES PUBLICA inc.), il laisse une œuvre professionnelle colossale qui reste gravée dans la mémoire collective. Cependant, je crois qu’il faut aussi se souvenir de Luc comme leader de société hors pair.

Luc Beauregard représente un modèle pour les jeunes de tous les âges, et c’est pourquoi je tiens à lui rendre hommage. Son parcours est un modèle d’engagement, une valeur chère à Campus Montréal comme l’a si bien dit la Chancelière de l’UdeM, Louise Roy, dans son billet. Tout au long de sa vie, Luc s’est engagé au sein de sa profession, mais aussi dans les secteurs culturel, politique, social et dans le monde des affaires. Cette année, il présidait le comité exécutif du cabinet de campagne de la Fondation du Centre hospitalier de l’Université de Montréal et il était toujours très actif auprès de Relations publiques sans frontières, une organisation extraordinaire qu’il a fondée il y a quelques années.

Homme d’affaires aguerri, Luc a été le pionnier de l’industrie moderne des relations publiques. Je dis bien — industrie. Plusieurs ont été inspirés par la vision de Luc Beauregard et désormais, firmes et relationnistes ont pignon sur rue au Québec, et certains font leur marque bien au-delà de la province.

Aujourd’hui, il est impossible de faire des affaires sans tenir compte de l’environnement social, de l’impact des communications, des médias et de l’univers technologique. Luc a lancé son entreprise bien avant la multiplicité des tribunes médiatiques et de l’internet. Il a su ensuite préparer son entreprise pour les nombreux virages amorcés depuis, ainsi que conserver une position de meneur dans l’industrie – c’est la signature du grand innovateur qu’il était.

Je me souviendrai toutefois, d’abord et avant tout, de l’homme de convictions que j’ai connu. Peu importe la cause, si Luc y croyait, il s’y engageait avec toute la passion et la profondeur de ses convictions. Ce sont deux caractéristiques qui ont marqué sa carrière et son cheminement de vie.

Luc Beauregard était un grand homme, sa prestance physique n’égalant que celle de son caractère. Homme de famille (quelle réussite à cet égard!), homme de communauté, il a été reconnu par ses pairs en recevant de nombreux prix dans l’industrie des communications et des relations publiques. Il a aussi été nommé membre de l’Ordre du Canada en 1996 et chevalier de l’Ordre national du Québec, en juin 2013. Tout récemment d’ailleurs, Jacqueline Cardinal, biographe et professionnelle de recherche aux HEC Montréal, et Laurent Lapierre ont publié la biographie Luc Beauregard. Le pari de la vérité.

En pensant à son cheminement exceptionnel, on réalise à quel point il va nous manquer. Grâce au parcours qu’il a tracé, il a su inspirer des individus de tous les domaines d’activité et continuera à inspirer les générations à venir – c’est la marque de son leadership. Communauté étudiante de Campus Montréal, prenez note! Luc Beauregard fut un pionnier, un innovateur et un homme de convictions. C’est une bonne recette pour réussir sa vie.

Campus Montréal se joint à sa famille et à ses nombreux admirateurs pour lui dire — MERCI.

 

John Parisella

 

(Fait à souligner, Luc et son équipe furent à l’origine de la signature « Campus Montréal ».)

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2 commentaires

Ghislain Dufour

08.07.2013 18:21:08

Très bel hommage John.
Je partage entièrement tes propos.
Et pour avoir travaillé avec Luc une bonne vingtaine d`années au CPQ et une quinzaine chez National, j`ajouterais simplement que c`est un homme très sensible, un peu gêné , mais qui t`appuieras toujours s`il croit, comme tu le dis , en la cause que tu défends.
Merci Luc.

René Miglierina

08.12.2013 06:20:44

Très bel hommage rendu par John Parisella à un grand homme, décrit par l’auteure Jacqueline Cardinal comme “Un géant au cœur tendre”. Ayant connu Luc depuis plus de 20 ans, je peux attester de la justesse des propos de Monsieur Parisella et de Madame Cardinal.

René Miglierina HEC 1955